Technett

Cas numéro 1 : Prévenir les risques d’explosions

L’utilisation de produits ayant un faible « point éclair »

Préalable : Le contrôle de température

Le point éclair d’un solvant correspond à la plus petite température à partir de laquelle l’apport d’une source d’énergie entraîne l’inflammation des vapeurs émises par ce solvant.

La plupart des solvants couramment utilisés ont un point éclair très bas. Par exemple, celui de l’acétone (très utilisé dans l’industrie) est de -10°. Or le traitement par ultrasonique entraîne un apport de calories au solvant conduisant alors à l’échauffement de celui-ci et donc, à terme, à l’accroissement du risque d’inflammation.

Pour les solvants ayant un point éclair plus élevé (au-delà de la température ambiante), la première précaution est de mettre en place un système de contrôle de température.

Grâce à notre savoir-faire, nous pouvons automatiser nos bacs ultrasons en fonction de la température du bain. En effet, la méthode est simple et efficace, nous automatisons l’arrêt des ultrasons grâce à des capteurs de température. Ainsi, si votre bain atteint le seuil de température défini, la cuve va stopper automatiquement le fonctionnement des ultrasons jusqu’à ce que la température soit redescendue à un niveau assurant la sécurité de votre bain ultrasons et de votre personnel.

Pour des utilisations intensives ne permettant pas le refroidissement naturel du produit contenu dans votre bac ultrasons, il nous est également possible de mettre en place une boucle de refroidissement sur nos installations afin d’éviter l’arrêt de la cuve et assurer une disponibilité maximale du nettoyeur ultrasons.

Cependant, le risque d’échauffement du bain n’est pas le seul problème pouvant se présenter lors de l’utilisation de produit ayant un faible point éclair. Il est impératif de prendre en compte le risque de mise en contact du solvant avec l’équipement électrique de la cuve.En effet, ce risque est principalement lié au percement de la paroi de la cuve ou d’une éventuelle fuite. Ceci entraînant alors un contact soit avec les composants ultrasoniques soit avec les éléments électriques de la cuve.

Première solution : L’utilisation d’un bain-marie

Photo de l'utilisation d’un bain-marie

L’utilisation d’un bain-marie permet donc de réduire drastiquement ce risque puisque cela impliquerait un percement de votre récipient et de la cuve. De plus, la concentration de solvant dans le bain (si votre récipient est percé) est bien moins importante et les risques d’inflammation sont également réduits.

Cependant, ce système ne dispose pas d’une certification « Atex », il devra donc être mis en place sous la responsabilité de l’exploitant.

Deuxième solution : la mise en place d’un système certifié Atex

Logo Ex
Schéma Atex

Ce système permet un contrôle de pression de gaz à l’intérieur de vos émetteurs et de votre cuve.

Le procédé est le suivant : nous injectons un gaz de protection (azote ou air comprimé propre et sec) à l’intérieur des émetteurs et un système électronique vérifie qu’il n’y a pas de variation de pression à l’intérieur de ces éléments. Si c’est le cas, c’est qu’il y a une fuite et le système électrique de votre cuve s’arrête instantanément. Ce système Atex est donc le moyen le plus sûr d’éviter les risques liés à l’utilisation de produits ayant un faible point éclair.